Le déploiement de la fibre a débuté dans tout l’Astarac

C’est dans le sud du département que ce grand chantier a commencé, d’abord à Miélan dès décembre, puis à Bassoues et bientôt à Saint-Jean-le-Comtal, Mirande et Seissan.

L’ensemble des maires du canton de Mirande étaient réunis lundi soir à Clermont-Pouyguillès à l’initiative de Francis Dupouey pour découvrir le rythme et les conditions de ce déploiement. Le vice-président du Conseil départemental s’est félicité de l’attention particulière portée cette fois au sud du Gers.

Le directeur de Gers Fibre a répondu à toutes les questions des maires au moyen d’un exposé très pédagogique qui n’a laissé de côté aucun sujet.

Sur les 23 communes qui composent la zone de déploiement de Mirande, 1 850 logements ont été identifiés. Gers Fibre a prévu l’implantation de quatre armoires à partir desquelles s’organisera la desserte en fibre optique au plus près de chaque habitation, avec la pose d’un « point de branchement », toujours sur le domaine public.

Lorsqu’un habitant décidera de s’abonner à la fibre, il restera à réaliser ce que l’on appelle le « raccordement final ». Ce point a soulevé beaucoup de questions. Le directeur de Gers Fibre a tenu à bien clarifier les responsabilités de chacun : « Gers Fibre amène la fibre en limite des parcelles privées, il ne va pas plus loin. Le raccordement final est réalisé par l’opérateur librement choisi par le futur abonné. Gers Fibre n’intervient pas. L’opérateur envoie son propre technicien pour effectuer la mise en service et son client doit mettre à sa disposition une gaine (ou des poteaux) pour raccorder la maison au réseau de Gers Fibre. Dans l’immense majorité, il suffira de suivre le chemin du téléphone ».

Le directeur de Gers Fibre confirme que dès l’ouverture de ce territoire à la commercialisation, des réunions d’information seront organisées et que tous les opérateurs seront invités à y participer.

« Quand ? », demandent les maires. Dès 2022, leur répond Gers Fibre, « les études ont été livrées, les travaux sont sur le point de commencer par la pose des premières armoires, si nous obtenons les permissions de voirie, ça peut aller très vite ». Francis Dupouey avait raison, cette fois le sud n’a pas été oublié.